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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 21:31

Cher dede,
 
Je t'ecris d'Amérique latrines.

Bresil 0153
Au début, on s'est retrouvé au Brésil. Drôle de lieu, des pentes  partout, les riches en bas, les pauvres en haut. Comme en Bolivie, à  La Paz par exemple. On marche sur la tête quoi. Est ce parce qu'en  Bolivie les pieds sont plus près de la tête que chez nous ? Mystère  inca...
Au Bresil, on reconnaît le riche pour son goût du barreau. Ne crois  pas qu'il y extorque le pauvre en le défendant dans un palais de  justice. Non, le riche aime sa prison, des barreaux à toutes ses  fenêtres. Le chic du chic, c'est son propre gardien. On joue avec ses  sous comme on peut, et certains s'éclatent : camera de surveillance,  porte a digicode, barbelés sur le mur, portail électrifié, et  l'agence de surveillance privée ! Je ne connais pas assez la ville  pour savoir si certains picsous ont des miradors, mais si c'est le cas,  ils doivent faire un malheur en soirée avec un telle installation. 

Bresil 0204

Bref, de vrais gamins ! Mais le riche aime le pauvre. Si si. Qu'on ne  me dise plus qu'ils s'évitent. J'en veux pour preuve le nombre de  pauvres qui entourent le riche. A la cuisine, au fond du garage,  devant la porte d'entrée, dans tous les petits recoins de la maison. 
Assez de jalousie je dis ! Pourquoi n'y auraient-ils que les pauvres a  allez en prison ? Belle nation, le Cristo de Rio peut resserrer ses  grands bras e les embrasser tous. Une leçon d'harmonie.


Après le Brésil, on a filé droit en Bolivie. On a payé 3 fois le  prix normal du billet de train bolivien dans une agence de voyage  brésilienne, mais tu sais le real vaut bien plus. Et puis c'était le  nouvel an on nous a dit, et tout était fermé parait-il. On file donc  en Bolivie en passant la frontière fermée, sans tampon et toujours  grâce aux bons conseils de notre copain Daniel de l'agence. Il n'est  pas loin d'avoir sa prison lui !
On avait hâte de pouvoir sortir l'appareil photo du sac. Viva Bolivia !


Bolivie 0470

Je dois te dire Dede qu'après toutes ces épreuves, on avait un peu perdu de notre allant de touriste. Sac à dos collé au ventre, sommeil  d'un seul œil dans les bus, l'autre œil en rotation 360  degrés  24/24 façon far breton (ça me manque tu sais le far !), et surtout  une horloge interne réglée à 17:00 pour rentrer à l'hôtel avant la  nuit.
En Bolivie, on retrouve notre superbe. Sur les hauts plateaux,  l'arrivée de notre groupe de passage dans des villages assommés de  soleil signe notre grade. L'étiquette de touriste nous rend fier et  assuré. Nous retrouvons notre rôle premier. Nous achetons des  bracelets a des enfants, petites mains fragiles. Nous achetons non  sans scalper le prix , exercice idoine du bon gringo à la peau rougie  par le soleil d'altitude, nous jouons au foot avec les enfants dopés  aux globules rouges à 4200 mètres d'altitude et à la feuille de  coca. A cet âge, vraiment...Nous les laissons naturellement gagner. La  vie ne leur laissera rien gagner de toute façon.  Nous contentons leur  femme, en somme nous sommes la providence.
A bientôt mon Dede.
Bernard, tourista espagnole.

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commentaires

G
<br /> Triste article sur un magnifique pays...... Dommage que tu ne l'as pas vraiment connu!<br />
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