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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 05:08

Pour ceux qui voulaient le son, radio India, au fil des jours...

 

Depart de Delhi pour aller vers le Taj Mahal

 

 

 

Depart d'Agra, la ville du Taj Mahal

 

Pushkar, le matin

 

 

 

 

Bonus, l'ambiance sonore de Pushkar

 

 

 

 

A vous les studios.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 15:43
Le ladakh en 1 mot Anne-Cecile Arthur Alexandre
Ce que j'ai prefere en Inde Petit dejeuner au restaurant "Open Hand" Le col de Mebak dans le baby trek La guesthouse a Hemis shukpachen dans le baby trek
Ce que j'ai le moins apprecie L'altitude et le sommeil Les vomissements sur la route Manali Leh Perdre mes lunettes une 2ieme fois en 2semaines et recevoir un mail "urgent" du locataire
Une Anecdote   Alex a mange du piment a la petite cuillere au snack
  Coupure electricite tous les soirs
  On servait le the dans le train dans les annees 80 dans des tasses en argiles. On jetait ces tasses par la fenetre par souci d'hygiene et pour donner du travail a tout le monde. Aujourd'hui l'industrie petroliere a remplace l'argile, mais pas les moeurs par manque de temps et d'education.
Une chose insolite   On lave les draps a Leh dans la riviere pleine de detritus
  1 velo renverse en arriere a cause de son porte bagage plein de bidons
  1 velo croise sur la route de Manali a Leh
Une rencontre   David l'Argentin et Emma l'anglaise. Tous deux francophones
  Allaria sur le baby trek, une italienne francophone aui a joue au uno avec Arthur
  Claude, engage dans l'association AET, aide aux enfants tibetains.
Ce qui pourrait m'inspirer et me faire changer au retour   Faire pipi partout
  Avoir l'habitude d'entendre de l'anglais
  Le the le matin
Une histoire   1busm 20 morts sur la route de srinagar une semaine avant nous.
  Un nuage a explose en 2010 sur Leh, 400 morts.
  L'ecole d'Hemis Shukpachen : 7 eleves, 5 profs.
Une lecon a retenir   Ne pas monter sur le toit des bus.
  Ne pas prendre de plat avec un piment dessine a cote sur le menu
  toujours demander le prix avant
Un Nombre   4 heures de sommeil par nuit
  45degres dans l'eau de la source naturelle a Manaili
  5320 metres
Le plat prefere   Momo au Moteverio a Leh
  Lasagne au Mona Lisa a Leh
  Momo a Hemis Puchkachen
L'inmamgeable   1 ver dans un verre de lait a Delhi
  les boules vertes
 
Un mot   Dule (merci, welcome, au revoir, tout a la fois0 en Ladakhi
  Hello   Djinpula (Delicieux en ladakhi)
Ce que j'aurais aime faire et aue je n'ai pas fait   Passer le col du rahtang dans la boue au petit matin avec une moto 500cm3
  acheter un drapeau de l'Inde
  1 trek dans vallee de BNubra au nord de Leh
Un achat   Pantalon sarouel
  Un helicoptere
  1 crumble aux abricots
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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 18:52

DSCF1244

Enfant, on ne comprend pas toutes les règles du jeu. L'Inde va aux enfants.

On joue a tout, tout le temps; on joue a conduire, à vendre, on joue à prendre le bus, à faire croire au client du taxi qu'on sait où se trouve le lieu demandé, on joue le jeu. Pas d'autres choix.

Un jeu à deux vitesses souvent. On joue à vendre plus cher à ceux qui ne connaissent pas encore les règles, on joue a doubler dans la queue, à faire croire que le train ne partira pas, à battre le record du nombre de personnes dans une seule voiture, à se rhabiller sous la pluie dans dans une benne à camion lancée sur l'autoroute ; on joue à marcher pieds nus, à faire 100 km pour aller au temple derrière un tracteur décoré de fleur enceintes crachant une musique entêtante. On joue a se tenir la main entre garçons, copain copain, à conduire un camion sans pare-brise.

On joue mais parfois c'est triste, parfois on perd, mais quand on est un enfant on ne s'attarde pas sur les perdants et on continue une nouvelle partie. Et rien n'a d'importance.

 

On joue à porter des gros sac sur la tête et on en rigole. On joue sur le toit des bus, à califourchon les uns sur les autres sur une échelle pour monter les briques DSCF1108 , à changer un pneu a 3100 m en sautant sur la barre pour serrer les boulons DSCF0343 , mais si c'est rigolo ! On joue à presque toucher le par choc de devant, camion contre camion. On joue à prendre des photos là où on n'a pas le droit de prendre des photos, à manger des trucs qui piquent, se baigner dans l'eau sale de la rivière, à faire le policier et ne rien contrôler, à siffler se faire refuser l'autorité et s'en foutre, a jeter les papiers par la fenêtre, de toutes façon, y a pas de poubelles dans la boîte de jeu.

 

Et ceux qui ne jouent pas restent sur la chaise, pieds joints sur le bord de l'autoroute, au milieu de rien et ne bougent pas, comme si la partie n'avait pas lieu.

 

Au fait on est quel jour ?

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 06:47

DSCF1433.JPG

Le villages que nous traversons entre Agraa et Jaipur n'ont que les briques, la boue, le puits, sa pompe et les sourires blancs.

La saleté revient sans cesse. Leitmotiv incontrôlable. Aucune œillère ne détourne de l'omniprésente gadoue. Tout est sale, meuble, glissant, verdâtre, soupçonneux. Les hommes trouvent refuge sur des tables en bord de route, petit refuge a quelque centimètres du laisser aller. D'autres sont accroupis, à défaut de chaise pour éviter l'inévitable. La contradiction Indienne s'affirme encore par rapport a cette idée. Parfois, au mépris des rues pleines de merde, des slips couleur terre, des buffles transformant un parterre en mer de bouse, un panneau de signalisation, Rampart de propreté unique devant les carcasses et les corbeaux apprivoises : "Toilets".

DSCF1038.JPG  (souvenez vous la scene dans traiinspotting, "the worst toilet in scotland", record battu ici !)

 

Une traduction en Hindi, une écriture en script régulière, une indication claire pour annoncer quelques mètres plus loin la présence d'un lieu sain. A une lettre prés, un lieu déshabillé de religion. Cette unique fois, du carrelage, du blanc, un bloc presque accueillant. Le lieu le plus propre qu'on puisse deviner  depuis la route entre Agraa et Jaipur. Contradiction qui pousse encore un illusoire souci de compréhension dans un credo passe partout : "It's India"

 

 

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En vrac :

 

 

  • Un policier en tailleur sur un plot de beton en sortie de péage d'autoroute, pied nus, regard absent, la et en même temps pas la. Pas bouger hein ?

 

  • De indiens accroupis sur l'arête de béton qui délimite l'autoroute. Pour mieux entendre les voix intérieures du Dieu Tata ?

 

  • De voitures et des vélos tous aux aguets d'un pont, arretes, appeles par un commandement invisible. Aucune signal cette fois, aucun feu rouge d'ordinaire perverti et globalement ignore. Cette fois rien. Je me tourne vers Shri : " Sometimes bridge break down". Ah... c'est plus prudent : Reprenons la route, le pont c'est un peu les toilettes de l'autoroute :  Une illusion de bon sens, un mirage a 40 degrés centigrade. 

 

  • Le miroir de la salle de bain est propre, comme la chambre. La 3ieme que nous essayons en 3 jours. Odeurs, toile d'araignees, et tutti simili; rien ne tient, rien n'est visse, rien ne marche, l'oreiller litteralement noir sous la taie blanche concentre toutes les remarques des 2 premieres tentative. Alors quand enfin nous pouvons habiter un lieu sain, le miroir nous ramene au " It's India". 'Glatruc 30 mm xxxxx'. La fine ecriture en script du fabriquant divise autant le muiroir que mon reflet. Je gratte ou pas ? Je n'ose pas. Pourtant ca part a l'ongle.

 

  • Dimanche, jour de lessive. On fait secher le linge au milieu de la route. "Wind from cars" says Shri, notre driver. Ah le blanc eternel de la chemise indienne. It's fake. Rien n'est blanc. On devrait dessiner des camions crachant des fumees noires sur le paquets de lessive. ca peut marcher. J'vous le dis !

 

  • Après la lessive " black truck for white shirt", il me vient une idée. Alors que nous mangions a la place du linge hier soir, et que je n'entendais rien de mon voisin qui me donnait les noms des sauces "no spicy" pour tremper les chappattis (galette de pain), mes lèvres brulées par je ne sais quelle épice dont on m'avait promis la non-existence, se tordaient en même temps que j'encaissais le bruit des klaxons en note continue ( ceux qui comme moi ont des acouphènes comprendrons le stress du bruit), a quelque 1.3 mètre de la table en plastique a mi-pied dan la bouse (aucune lettre en rabe dans ce mot). Il me vient une idée. Monsieur Tata (Je sais Arthur, d'habitude on dit mademoiselle), je vous propose un nouveau bouton qui va soulager le conducteur indien soucieux de ne pas écraser un piéton qui n'aurait pas dévié de son chemin sur la ligne imaginaire du bolide. Un bouton qui stoppe le klaxon ! Le conducteur pourrait alors récupérer pendant le reste du temps, tout klaxon hurlant, sa seule main libre pour le volant l'autre étant réservée au téléphone. J'exagère à peine. De la à regretter les radars automatiques de Sarko... Oui finalement "Good dinner yesterday Shri". De quoi se plaint-on ? Je vote India.

 DSCF1223.JPG

  • Dans la tata de Shri, les vitres sont électriques a l'arrière et manuelles a l'avant. Anne-Cécile assise a l'arrieèe a tous les privilèges. Une star de Bollywood. Après ses 332 photos bras dessus dessous avec les indiens friands de son image au Taj Mahal, madame se réclame d'une autre caste. So snob.

  DSCF1154

  • Taj Mahal : touriste 750 roupies, local 10 rps. Je ne juge pa, je compte.Tu m'etonnes qu'ils sont extravertis, heureux, joueurs, amicaux, tactiles et sans gene. qui ne le erait pas avec un prix pareil ? , 
  • Extrait de conversation téléphonique : "Tchi tchi golo golo" (j'vous jure je l'ai tentendu). Ah, ces indiens, des chauds lapins ! 

-"Kamasutra ?" ai je demande *

Il m'a fait une drole de tete. Ce pays et ses moeurs sont insondables. Tout resiste au rationnel. Rien n'y fait.

* : Toute ressemblance avec une phrase prononcee... ect....ect...

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 07:22

DSCF0939L'altitude ne me va pas bien, je respire mal, essoufflee apres 3 marches et je ne dors pas. Arthur et Alexandre partent sans moi faire un Baby trekk de 2 jours, je les rejoins a la fin. Les paysages sont toujours aussi magnifiques.


DSCF1030Nous prenons l'avion pour revenir sur Delhi, hors de question de reprendre la route dans l'autre sens,1heure de vol contre 4 jours de routes de l'extreme.

DSCF1109A Delhi il fait une chaleur folle, Nous choisissons de prendre une voiture avec chauffeur pour la fin de notre periple en Inde. Shri, notre chauffeur, nous amene a Agraa, la ville du Taj Mahal. Il pleut des cordes pour la visite tant attendue...

L'arrivee au Taj Mahal est epique car les indiens se battent devant la billetterie, il y a tellement de monde. En tant que touriste etranger, nous avons la priorite dans les files d'attente (en meme temps on paie 750rs par personne et les indiens 10rs). L'ambiance indiennes est la, c'est la ruee vers le Taj. Arthur est bouscule dans tous les sens. Nous arrivons devant le Monument : DSCF1154OUAHHHHHH ! Grandiose, c'est incroyable de s'imaginer qu'un prince ait construit un tel edifice pour juste la tombe de son amoureuse. Bel acte d'amour.

Ce lieu est tres tourristique mais pas comme on l'entend car 95% de touristes sont  indiens, donc il y a l'ambiance indienne en plus. C'est rigolo car les indiens veulent me prendre en photo car je suis differente. Arthur dit que je joue a faire ma star car c'est comme si je signais de autograffes.

Nous sommes trempes jusqu'a la culotte !!!, Arthur etait content car il peut jouer et sauter dans les flaques.
DSCF1302Actuellement nous sommes a Pushkar  dans le Rajastan. Une petite ville magnifique avec des ghat aux  couleurs bleues autour d'un lac sacre. Nous ne savions pas a quoi nous attendre et onn' est pas decu... Arthur est content car il y a une piscine dans l'hotel, meme s'il pleut encore... 
Bon courage a tous pour la rentree

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 08:45

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Le debut de notre voyage commence sur les chapeaux de roue : 

Delhi, ca grouille, il fait tres chaud. Alexandre trouve un ver dans son verre de lait. La tourista n'est pas loin... on est bien en Inde.

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Puis le train pour Chandigarh, en panne il faut changer. Les monuments de Corbu qui sont fermes on ne sait pas pourquoi ??? On accede quand meme a "High Court"

Le train de Kalka a Shimla : Magnifique, l'un des trains le plus haut du monde, on passe des centaines de tunnels et ponts.

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Shimla a Leh, 3 jours de voyage en 4x4 TATA sur une route de follie. C'est pire que ce qu'on avait vu a la TV (pour ceux qui on vu "les convois de l'extremes" http://www.w9.fr/documentaire-le_convoi_de_l_extreme_la_route_de_l_himalaya/). Arthur est malade pendant 3 jours, le pauvre. Merci a notre super chauffeur SONU. Malgre le danger de la route on est contant de l'avoir fait car les paysages sont a couper le souffle avec des cols a plus de 5000m. C'est une premiere pour nous et le mal de montagne aussi...

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Leh, 2/3 jours d'aclimatation et de repos, 3 hotels differents avant d'en trouver un correct.

Nous visitons des monasteres accroches a la montagne. La montee des marches est eprouvante a cause de l'altitude mais ca vaut le coup. nous assistons a des ceremonies et le panorama est imcroyable.

 

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      Arthur a decouvert le fromage de yak. Il adore, c'est comme le fromage de souris de mamie. 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 09:11

 

Des valles encaissées, des eaux émeraude, un lac asséché, des torrents puissants, des sommets enneigés, des ocres, des roux, des plateaux à 5000m, des vallées à 4000m. Le spectacle est changeant et permanent, grandiose a chaque fois. L'appareil photo ne suit pas, pas assez grand angle. Et puis on roule et la photo de paysage, comme le portrait exige une appropriation, une projection intérieure. Le temps est celui de la route avant tout. Celui des ornières, des virages, de la poussière, de la bouteille d'eau qu'il faut apprivoiser pour réussir a boire dans les sauts du 4*4. Boire sa gorgée toutes les 10 minutes, absolument. Ca secoue, vacherie. Fenêtre ouverte sur panorama immense. Les heures s'avalent sans ennui. Je regarde ma montre constamment. 4000, 4500, 5000m... L'après midi, il me prend de changer le mode altitude pour l'heure, 1 fois, 2 fois au plus. C'est le temps des vallées, des cols et du thé. Des yourtes offrent du thé au lait, veine de vie et de sourire après la poussière et la solitude.

 

Et nous sourions devant la montagne. Et la montagne n'en finit pas. Et elle pousse, se déchire, s'agglutine, s'épaissit, se resserre, s'impose. La route est la, maigre et fluette résistance de l'homme contre l'Himalaya hostile. Aller à Leh c'est y croire, croire que la route peut encore tenir un moment pour nous. Le col de Rahtang à 4 heures du matin le premier jour au départ de Manali l'illustre. Nous étions parmi les derniers autorisés à tenter notre chance dans ces torrents de boue. 40kms en 5 heures et du Paris Dakar a chaque virage. Alors on prie Krishna, le capot est marqué du point rouge, comme le front du conducteur. Un arrêt minute dans un temple indou, genre ‘bénédiction drive' sans sortir de la voiture. God with us. On prie tous dans Rahtang. Rahtang sera vaincu à 7 heures. Derrière nous le combat continue. Il reste 460 kms sur les 480kms à parcourir. Ca va aller. Mais si. Aller a Leh donne des ailes, des 'l' dans la bouche. Répétez après moi :

'Aller A Leh'

 

 

 

 

Alexandre

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:54

 

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Demain réveil a 4 heures, direction l'autre monde, l'enclave, la Mecque des marcheurs ; Leh. Et cette route la, elle va faire mal au cul comme dirait Anne-Cécile ! Et d'abord pour en parler des chiffres. Façon M6, le sensationnel d'abord pour vous retenir d'aller voir les photos du blog au lieu de me lire avec délice.

 

• 1 paquet de chips explose a 5000m

• 3 cols a plus de 5000m en 1 journée, seulement 150kms pour jouir de leurs effets

• T-shirt pratiquement a tout moment de la journée, même a 5200m

• 4400m, nuit sous tente, 26 degrés le soir, 6 le matin

• 4 roues motrices

• 20 morts la semaine derrière dans un accident de bus tombe dans un des moultes ravins

• 1 plaquette de cocculine, 1 diamox, 1 doliprane 300mg, 5 aspirine, autant de doliprane 500mg, 1 pastille de gorge et au moins 10 litres d'eau, a raison d'une gorgée toutes les 5 minutes

• 1613 turbo, inscription fétiche les indian trucks. Aucune idée de la signification.

• 'Marijuana lover' inscrit sur un pourcentage non négligeable de trucks

• 7 vomis

• 2000 roupies (30euros) la nuit sous tente a 4400 metres

• 1 crevaison

• 2 villes, Manali, Leh, 1 possibilité (possible aussi par Srinagar dans le cachemire mais on se confronte a la recommandation du ministère des affaires étrangères)

• Chances de sortir vivant : 99%

• Chances d'arriver sans bobo : On vient caresser la moitié de pourcentage inferieure de la moitie supérieure

• Chances de vivre le trajet sans mot de tête, vomissement, angoisses, mal de montagne : Moitié inferieure de la moitie inferieure.

• Chances de vivre un moment exceptionnel et de voir toutes les 10 minutes un nouveau paysage : 99%

• 2ieme plus haute route du monde : 5328m

• 40kms en 5 heures a Rahtang

• 300 euros tout compris pour un taxi 4*4 pendant 3 jours a notre disposition unique

• 480 entre Manali et Leh

• 14 heures en 1 journée

• Existe aussi avec l'avion pour 180 euros a 3 entre Leh et Delhi.

• 1 lac asséché de 40kms a 4800metres. Ambiance Paris Dakar. Fais ta route mon fils.

• Pas de neige a 5328

• 0 douche

• 1 souvenir pour toujours

• 1 nombre incalculable d'ados et de femmes qui cassent des cailloux sur le bord de la route a toutes les altitudes.

• 80% de bus et de camions

• 3 vélos croisés

• 5 motos

• Quelques touriste, très peu

• 252 doublements au klaxon sur une voie unique sans visibilité avec option ravin

• 4 pneus lisses

• 1 gorgée d'eau toutes les 10 minutes pour combattre le mal des montagnes

 


 

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 08:56

 

21 aout 2011

La route de Manali ne promet rien encore. Un sas qui cherche sa fin et son début. On habite où on peut. Chaque km ses maisons. En grappe, en niche. Les habitations pullulent, sèment. L’arrivée à Manali nous fait définitivement oublier « Chie moi là ».

Vishishst d’abord. Au s et h près. De mémoire. Et ma mémoire peine à reconstituer après mon 3ieme 5000m de la journée. Ne court-circuitons pas. D’ailleurs, nous aurions pu prendre l’avion de Delhi au lieu de choisir la fameuse route de Manali à Leh. Qu’aurions nous raté ?

D’abord un bin (d’après l’orthographe d’Arthur qui essaye de trouver du tps pour ses devoirs). Un bain d’eau chaude naturelle. Arthur s’est mêlé au cercle (en fait un carré) réservé aux hommes. Je signale à mes lectrices que les filles ont droit de regard sur le bain du haut d’un mur rattrapé par la rue qui grimpe sur son flan. On se penche et on profite de la trempette. Pour mes lecteurs masculins, sachez qu’un voilage est suspendu sur le bain réservé aux femmes ; me signale Anne-Cécile. Dessous le drap ? Tout est permis. Seule l’imagination transpire. Secrets ; naïade nichonnée, etc.…It ‘s up to you.

 


DSCF0268

Le cercle, ou plutôt le carré a été le théâtre d’un truc qui ne tourne pas rond. Le type qui subtilement avait soutiré un portefeuille et placé sous un t-shirt s’est fait interpellé à la sortie ; une porte en pierre d’un mètre de haut. Un regard salvateur pour le propriétaire du portefeuille. Aussitôt on attrape le voleur ! Les hommes s‘attroupent. Le propriétaire compte ses billets. Arthur est alors à mi jambe dans une eau à 35 degrés au moins. Papa ayant pour une fois refusé de prendre part a l'échange de peaux mortes dans la piscine carrée. L'ambiance rieuse, paisible et partagée par ses habitudes s'est immédiatement transformée en tension. Tribunal improvisé. Les genoux brulants d'Arthur se sont sans doute faits oublies un instant quand le type, un indien a coup sur, un local, s'est fait gifler, frapper, normalement molesté. Concert de marrons, de patates, de châtaignes dans la poire, de pruneaux dans le ciboulot, de tatanes et autres cartouches. Du boulot d'indien. Que cette solidarité la est bienfaitrice, accueillante. Welcome India. 'Dule' (merci en indi).

C'est grave tu vois Arthur, il ne faut pas voler, et ici les gens pensent comme papa. On exprime clairement au voleur la gravité de son geste. Solidarité, Belle leçon. Le voyage commence ici. Surprise, moment fort, partage et leçon de chose.

Temple indou majestueux en bois. L'architecture est-elle une question de proportion. A regarder encore celles du bâtiment Le Corbusier visite 2 jours plus tôt à Chandigarh, je le pense. La cours de justice de Corbu traverse le temps de façon moderne sans rapport a une époque ou une mode. Unique.

Ses proportions elles-mêmes imposent 1 lieu qui défit l'homme. La justice s'inscrit dans l'idée de proportions. Réflexion hâtive, qu'on peut facilement contredire. Alors parlons de connexions d'idées qui n'engagent que moi.

 

Alexandre




 


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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 08:53

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18 aout 2011

L’office de New Delhi Railway station pour touriste fonctionne 24/24h 7/7j. Le Reste aussi semble-t-il. Bunker climatisé pour étrangers au milieu de la friendly zizanie. On n’organise rien, on signale doucement un interdit en uniforme, comme pour laisser tout à chacun une chance d’exister chichement dans le brouhaha. Le bruit cache la misère. Elle a droit de cité et au moins on lui fout la paix. Fameuse paix qui ne paie pas toutes ses idoles.

On n’a rien perdu .On ne nous a rien volé. Bizarrement l’insécurité n’est pas visible. Il y a du monde on se frôle mais on n’en rit. Arrivé à New Delhi à 6 heures. Départ 17h. Entre les 2 presque rien ; un verre vivant dans un ver à moins que ce ne soit l’inverse. De bruit. 8 heures de cuisson thermostat 40 degrés ; sans climatisation pour le train de 14 :35 qui finalement sera en panne. Mixez, vous obtenez 3 escalopes rouges et fatiguées à Chandigarh à 20 :40.

 

Alexandre

 


 

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